Bon, je me lève et voilà que je me perds encore à regarder les messages FB de mes «amis» Habitude prise depuis les événements des derniers mois. C’était assez utile en avril et mai, ça l’est beaucoup moins en ce moment.
Ça me bouffe un temps considérable. D’autant plus que pour un lien intéressant, t’as 49 896 photos de chats, 23 834 messages avisant les gens de ne pas abandonner leur animal domestique et 17 564 autres qui racontent des blagues infantiles.
Les animaux domestiques, c’est mignon et oui, c’est important de ne pas les maltraiter. On s’entend. Tout le monde est d’accord avec ça, même les cons. Mais l’être humain aussi c’est important. Surtout les enfants. Et il se trouve que chaque minute, quelque part dans le monde, un enfant crève des suites de malnutrition. On estime à 800 millions le nombre d’êtres humains souffrant de carences alimentaires. Soit environ une personne sur sept.
Une personne sur sept.
Combien? Une personne sur sept.
Je dis comme ça, en passant. En me questionnant surtout sur notre sens des priorités.
Nous, les gens des pays riches et je m’inclus là-dedans, bien sûr.
Je me trouve con de perdre un temps considérable sur FB. Tout aussi con que ceux qui le font devant leur télé ou leur console de jeu vidéo.
En même temps, tout n’est pas mauvais sur FB. Comme pour la télé ou les jeux vidéo d’ailleurs.
C’est le dosage qui compte. Le dosage et la sélection des pages consultées.
L’outil pourrait être tellement mieux utilisé...
Mais je persiste à croire que sur le long terme, cette connexion - virtuelle - des idées, sous cette forme ou une autre, deviendra un élément incontournable pour l’évolution des consciences.
Mais bon, je ne sais pas trop où je m’en vais avec ce texte matinal. C’est un «texte-café», c’est-à-dire que je bois mon premier café tout en activant mes doigts sur le clavier. Pour me réveiller.
Ça fait des mots.
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