samedi 23 juin 2012

Science-fiction?


J’ai lu un titre de journal sans aller plus loin. Je veux dire que je ne me suis attardé  qu’au titre. Je crois que c’était dans La Presse. Ça disait à peu près ceci «Le niveau des océans monte plus rapidement que prévu» 
C’est le genre de nouvelle qui te ramène à ces vieux films de science-fiction apocalyptiques des années ’60 et ’70. Vous savez, ces films où l’on imaginait la fin du monde ? On y pointait tantôt la surpopulation (Soleil vert), tantôt le dérapage de la science (The last beach) ou encore l’incontournable catastrophe nucléaire (la planète des singes). Ce genre de film était très en vogue à la fin des années ’60. 
Dans Soleil vert, sans doute l’un des plus réussit dans le genre, je me souviens que ce qui m’avait le plus troublé, fut la quasi-indifférence des personnages face à leur quotidien cauchemardesque. Seul Sol Roth, le personnage interprété par Edward G Robinson, jetait un regard d’abattement sur ce monde devenu. Normal, c’était un vieillard et il avait été témoin de la chute. Il avait connu «l’avant». Le film se déroulait dans un avenir rapproché et enfant, j’avais calculé que Roth était né à peu près en même temps que moi. Un peu comme le personnage de Michael Cain dans «Children of man», autre film parano catastrophique, mais tout récent. 
Quand je lis des titres comme «Le niveau des océans monte plus rapidement que prévu», je me sens vraiment comme un Sol Roth contemporain. Ça me déprime grave. 

2 commentaires:

PierreR a dit…

"Soleil vert" est le film de science-fiction favori à ma femme parce que, justement, c'est si peu fictif. Nous nous demandons souvent pourquoi les américains n'ont pas fait de reprise de ce film alors que tout les navets d'Holliwood y ont passé? C'est peut-être que les producteurs ont vu que ce film était "trop" pertinent aujourd'hui...

Anonyme a dit…

À chaque fois que je vois un pseudo-jus d'orange avec inscris dessus "fait avec du vrai jus" je pense à cette scène où le personnage déguste une confiture de fraise en se rappelant, les larmes aux yeux, du goût des vrais fraises... à chaque fois!