Loi spéciale du gouvernement. On veut casser la grève étudiante à coups de matraques et de poivre de cayenne.
Un dialogue?
Non. Refusé. Les étudiants n’ont pas de fric alors ils ne peuvent pas prétendre à la même écoute que, par exemple, ces gros porcs du conseil du patronat ou des firmes d’ingénieurs bandits. Alors c’est maintenant officialisé par une loi : on a désormais le droit d’éborgner notre jeunesse qui ose avoir des opinions contraires à celles d’un gouvernement contrôlé par la mafia.
C’est fort.
C’est fort, mais c’est triste surtout.
Je pense aussi à tous ces gens transis de peur devant trois pancartes bariolées de rouge et qui appuient cette clique de voyous corrompus qui prétendent représenter la démocratie.
Ils me font pitié. Ils ne voient même pas que c’est une journée sombre pour le Québec. Ils ne comprennent pas que ce gouvernement déposera une loi qui autorisera maintenant les brutes policières à frapper sur leurs propres enfants.
Les lâches!
Monsieur Charest se couvre de honte. L’Histoire ne lui pardonnera pas.
Mais bon, encore faudra-t-il avoir des cours d’histoire pour ne pas oublier. Ce qui est loin d’être une assurance.
Mais en même temps, les étudiants ont déjà gagné quoiqu’il arrive. Dans 10 ou 20 ans, ils prendront le pouvoir. Cette société sera à eux. Ils ne font qu’émerger. Imaginons quand ils seront à pleine maturité. Quoi qu’en disent ces branleurs du gouvernement et leur électorat de moutons bêlant de trouille, le renversement a déjà commencé. Ces étudiants constituent la phalange avancée du changement à venir.
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