Moi mais je ne me souviens plus où. Je me souviens de la pièce, je me souviens de l’espace, je me souviens de la lumière, je me souviens de voir M... prendre la photo, mais je n’ai plus la moindre idée ni dans quelle ville ni dans quel lieu nous étions. J’avais ce ridicule chapeau, donc c’était après Volubilis où je l’ai acheté pour quelques dirhams. Je me souviens aussi qu’il faisait chaud et que j’en avais relevé le bas de mon pantalon. Mais où diable étions-nous?
Moi à Marrakech mangeant des escargots mijotés dans un bouillon mystérieux. Je ne sais pas pourquoi, mais cette photo me fait penser au film The Dear Hunter...
L’avenue principale de Volubilis, l’équivalant de l’époque de nos grands boulevards. À droite et à gauche se dressaient des colonnes qui supportaient des bâtiments abritant des commerces. L’allée piétonnière se trouvait (sur la photo) à droite des colonnes. Elle était recouverte pour protéger les passants des aléas de la température (est-ce que ça se dit ça? Ch’sais ben pas...) Au sol, l’on peut encore voir aujourd’hui sur les vieilles pierres les rainures laissées par les tiges de fer qui servaient à barricader les portes. La série de dalles que l’on voit au centre de la route protégeait la canalisation de l’époque qui servait à amener l’eau jusque dans les différents points de la ville. Tout au bout, le superbe Arc de triomphe par où les armées entraient ou sortaient.
Toujours dans les ruines de Volubilis, cette surprenante sculpture en ronde-bosse représentant une bite. Le guide nous expliqua que nous nous trouvions à ce moment-là dans ce qui était sans doute le bordel de la ville, à deux pas de l’Arc de triomphe. Fascinant n’est-ce pas?
Je trouvais cette image rigolote. En plein désert, au milieu de rien, ce Touareg profite d’un moment de repos pour faire un appel à l’aide de son cellulaire.
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