dimanche 20 février 2011

Des plombs qui sifflent

Ce soir contre les noirs, j’avais décidé de jouer strictement défensif et de ne me concentrer que sur les trois chevaliers de l’apocalypse. Ce qui était déjà une énorme commande comme on dit dans le jargon. D’autant plus que je venais de passer une semaine assez arrosée où les bouteilles de rouge et les longs apéros avec mes voisins se sont succédé en rafales. Je ne me sentais pas dans la meilleure des formes et l’idée de jouer en avant et de courir comme un malade ne me disait pas grand-chose. Mieux valait donc que je reste à l’arrière et que j’attende que l’action ne vienne à moi plutôt que d’aller vers elle.

Bing, bang, pow! En veux-tu des balles de caoutchouc, en voilà! Je ne sais pas combien j’en ai bloqué. Je n’aurai qu’à compter les marques sur ma peau demain matin.

Notre gardien s’en est mangé deux dans la gorge. À la deuxième, on a cru pendant un moment qu’il ne se relèverait jamais. Deux plombs foudroyants de Forget que j’ai entendu siffler lorsqu’ils sont passés près de mes oreilles.

Mieux valait que ce soit mon gardien que moi. Après tout, c’est son boulot de se faire blesser.

Curieusement, et même si ce fut ma partie la plus défensive depuis le début de l’année, j’ai terminé la soirée avec sept points, dont 4 buts.

Allez comprendre quelque chose.


- Non mais c’est terriblement narcissique comme texte!

- Ouais je sais. Mais c’est un blog et ça sert à ça justement. Et puis merde, j’en avais envie.

Aucun commentaire: